Photos de la performance de Nourdine Bara le 26 Avril 2014 durant la résidence du collectif parenthèse. Avec JC Latourte au piano
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« A plus que deux pas de la porte de mon appartement, là où normalement les raisons de m’arrêter, de ne plus respirer, de fermer les yeux, n’interviennent plus, plus à seulement deux pas d’une porte… et bien moi, je reste figée ! Je me rends compte, seulement maintenant, que je n’ai pas bien compris si j’ai été virée ou pas… on m’a juste dit de rentrer chez moi. » Dans son odyssée ordinaire, Samia sublime le quotidien, l’observe avec incrédulité ou le guette dans l’ombre de sa propre timidité : patiemment mais résolument, elle noue les fils de sa trajectoire indécise, entre lignes de fuite et perspectives éblouissantes. Par touches fugitives comme pour ne pas heurter son héroïne, Nourdine Bara esquisse le portrait d’un personnage fragile, souvent drôle, attachant à force d’être humain. A partir d’anecdotes, de bribes de mémoire, d’instantanés de vie, il aborde la fragilité de l’âme humaine, les griffures de l’enfance, la difficulté du rapport à l’autre : ses « miettes » de vie croquées sur le vif sont autant d’échappées belles, d’images d’un monde aux saveurs douces-amères, plus proche à mesure qu’il se dérobe… » Christian Colrat
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Le tour de toi en écharpe